Pourrait-on dire qu’un fumeur averti en vaut deux ? À Rome, fumer n’est plus un acte anodin à commettre sans réfléchir. Car l’Italie a enchaîné les mesures musclées pour lutter contre la cigarette. Depuis 2005, il n’est plus du tout possible de fumer dans les lieux publics. Les restaurants, les bars, les cafés et les discothèques ont ainsi dû se plier à la règle. Fumer n’est plus désormais autorisé qu’en terrasse.
Et je ne saurais trop vous recommander de ne pas essayer de le faire, même en cachette ou discrètement. Si vous allumez une cigarette là où c’est interdit, une amende peut votre être infligée. Son montant : 27,50 €, ce qui fait chère la bouffée ! Et vous ne savez pas encore tout… Si en plus, des enfants ou une femme enceinte se trouvent non loin, le montant est multiplié par dix, à 275 euros !
Fumer ou pas ? Telle est la question
Mais ce n’est pas tout. En effet, n’allez pas croire que vous pouvez fumer partout ailleurs sans aucune contrainte. Depuis l’été 2015, l’Italie a également légiféré sur un autre fléau lié aux fumeurs : les mégots. À Rome, la presse a avancé le nombre affolant de 18 millions de mégots jetés chaque année par terre, dans les rues. Désormais, si un policier vous voit jeter négligemment le vôtre par terre, il peut vous en coûter jusqu’à 300 € !
La règle est également valable pour votre chewing-gum. L’amende varie de 30 € à 150 €. Pour justifier de telles montants, la ville de Rome a dégainé ses chiffres : plus de 15 000 chewing-gums jetés par terre quotidiennement pour un budget ramassage et nettoyage avoisinant plus de 5 millions d’euros.
Vous voilà donc prévenu. Avant de fumer, vérifier que vous avez un cendrier à portée de main. Sinon, renoncez !
L’info fumer en +
À Rome, un paquet de 20 cigarettes coûte en moyenne 5 €. Envie de fumer malgré tout ? Cherchez autour de vous une enseigne Tabacchi ou Tabaccheria.