Elle est dans tous les esprits, l’Ambassade de France installée dans le palais Farnese, sur la place éponyme ! Haut-lieu français de Rome, cette institution en porte la représentation avec l’ambassade auprès du Saint-Siège et le Consulat de France.
Sinon, l’Académie de France, lieu emblématique de la culture, est hébergée au sein de la Villa Médicis depuis 1803. Quant à l’Institut français – Centre Saint-Louis, le philosophe Jacques Maritain le fonde en 1945, entre la Piazza Navona et le Panthéon.
Enfin, côté scolarité, le lycée Chateaubriand est le plus célèbre depuis 1903. Ainsi, au départ, les élèves étudient dans un cadre d’exception, à la Villa Strohl-Fern, dans le parc de la Villa Borghese. Puis, de la 3ème à la terminale, ils passent à la Villa Patrizi, site historique de l’établissement, et à l’ancienne école privée de la congrégation des Chanoinesses de Saint Augustin, Via Malpighi.
Les cinq églises françaises à Rome
La première église construite à Rome pour l’accueil des pèlerins tricolores date de Charlemagne. Puis, c’est en 1790 que le cardinal de Bernis, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, regroupe les établissements religieux français à Rome au sein de la fondation baptisée « Les Pieux Établissements de la France à Rome et à Lorette ». Cinq églises en font partie : La-Trinité-des-Monts, Saint-Louis-des-Français, Saint-Yves-des-Bretons, Saint-Nicolas-des-Lorrains et Saint-Claude-des-Bourguignons.
Si vous devez choisir, optez pour Saint-Louis-des-Français. Située entre le Panthéon et la Piazza Navona, elle est la seule à être officiellement désignée comme l’église nationale des Français de Rome. Sa renommée vient aussi du fait qu’elle abrite trois célèbres et fabuleux tableaux du Caravage. Cette église est dédiée à la Vierge Marie, à saint Denis et à saint Louis roi de France. Un lieu qui vaut vraiment le détour.
L’info Saint-Louis-des-Français en +
Pour admirer les trois chefs-d’oeuvre absolus du Caravage, arrêtez-vous dans la cinquième chapelle de la nef gauche. Ils ont été réalisés entre 1599 et 1602 et sont dédiés à la vie de saint Matthieu.