1/ De petits souvenirs du Vatican
Ah, les petites « bondieuseries » vendues dans les rues tout autour de la Cité du Vatican…! Avancez dans Via della Conciliazione, par exemple, en direction du Tibre. S’éloigner un peu de la place Saint-Pierre entraîne de singulières baisses de prix… Petites médailles, crucifix, fioles d’eau bénite, statuettes et chapelets s’étalent partout. Citons aussi les mugs, assiettes et autres accessoires colorés, pas religieux du tout.
- Mon conseil : entrez dans ces magasins ultra touristiques si vous chercher une babiole, pas plus. Tous ces petits objets amusants ne sont pas toujours du meilleur goût. Mais s’ils peuvent vous rappeler de bons souvenirs de votre séjour…
2/ Des chaussettes colorées comme celles du pape
À Rome, Gammarelli est bien plus qu’une institution puisqu’il habille les papes depuis… 1798 ! Six générations après le fondateur, ce tailleur pour ecclésiastiques de tout poil fait perdurer son quasi-monopole. Bien sûr, la boutique vaut le coup d’œil pour l’atmosphère et le type d’habillement qui y est vendu. En guise de souvenir de ce grand nom romain, vous pouvez acheter des chaussettes de la marque éponyme, de la couleur de celles portées par les papes. À savoir, rouge et violet foncé. Elles existent également en noir.
- Mon conseil : plutôt que de commander ces chaussettes sur Internet, c’est nettement plus sympathique d’aller les choisir chez Gammarelli (Via di Santa Chiara 34, non loin du Panthéon). Alors, en fil d’Écosse, en laine ou en soie ?
3/ Des pâtes pour des souvenirs gustatifs
Les pâtes symbolisent l’Italie. Mais Rome a les siennes, aux formes particulières, comme les tonnarelli, si typiques. On dirait des spaghettis, plus épais et carrés au lieu d’être ronds. Sinon, craquez pour des buccatini. Ces gros spaghettis sont originaires de la région du Latium. Cette variété de pâtes creuses est probablement la plus romaine de toutes. Et à Rome, les pâtes sont à la semoule de blé dur et basta ! Jouez la simplicité en évitant toutes celles trop fantaisies, de couleur, souvent moins bonnes.
- Mon conseil : les gnocchi romains ne sont pas faciles à transporter, mais ils valent bien un effort. Ce sont les seuls à être plats et ronds et faits à base de semoule. Sinon, pour les pâtes, préférez les paquets de pâtes artisanales portant la mention « trafilate al bronzo », un gage de qualité.
4/ Des fromages du Latium aux goûts inimitables
Le Pecorino Romano DOP est bien le roi des fromages à Rome, et non le parmesan. Ce fromage de brebis traditionnel est originaire du Latium. Affiné huit mois, il est délicieux dans des penne carbonara, une autre des fameuses spécialités de la Ville éternelle. Sinon, pensez à la ricotta au lait de brebis, très utilisée dans la cuisine romaine. Ou encore à la caciotta, un fromage aux laits de brebis et de vache, produit dans plusieurs parties de la région du Latium. Attention : sa fabrication ne dure que de juin à novembre.
- Mon conseil : surtout, achetez-les au marché ou chez un petit commerçant. Il vous les emballera sous vide pour que les fromages ne souffrent pas du transport. Oubliez ceux vendus en supermarché ou à l’aéroport, industriels et beaucoup moins bons.
5/ Du café pour des souvenirs odorants
À chaque caffè, sa spécialité ! Au Panthéon, au Sant’Eustachio, achetez du « Mélange Sant’Eustachio ». Sinon, à La Tazza d’Oro, optez pour « La Reine des Cafés ». Cette variété a fait la réputation de l’enseigne. À Prati, au Sciascia Caffè, faites votre sélection parmi les mélanges proposés, tous faits maison. Dans l’un des douze Castroni Caffè de Rome, choix cornélien en vue. Enfin, à l’Antico Caffè Grecco, vers piazza di Spagna, le café classique fait parfaitement l’affaire.
- Mon conseil : la plupart de ces caffè vendent aussi des tasses. Un petit souvenir utile, une fois rentré chez soi. Celles blanc et orange de l’Antico Café Grecco sont très élégantes mais assez chères.
6/ Des bonnes bouteilles de Frascati
Aux alentours de Rome, la région du Latium, les vignes s’étendent à perte de vue. Dès qu’il fait chaud, les Romains apprécient de boire un verre de ce délicieux vin blanc baptisé Frascati. Et évidemment, bien frais ! Dans le Parc des Castelli Romani, au sud de Rome, les vins de qualité DOC des colli Lanugini sont délicieux eu aussi. Sinon, le « Est! Est!! Est!!! » di Montefiascone, un DOC produit en demi-sec et en doux, se laisse déguster aisément. L’air de rien, le Latium assure environ 5 % de la production de vin de l’Italie.
- Mon conseil : pour surprendre vos amis, pensez à rapporter une bouteille de « foglietta ». Ce vin légèrement pétillant de la région des Castelli, se boit comme du petit lait. Attention tout de même à ne pas en abuser…
7/ De la sambuca, le digestif favori des Romains
Pour terminer un bon repas, familial ou amical, les Romains servent cet alcool traditionnel, baptisé sambuca. Il faut le boire bien frais. Et pour sacrifier à la tradition, accompagné de deux ou trois grains de café, flottant dans le verre. Cela s’appelle « con la mosca », avec la mouche. La sambuca la plus typique est estampillée Molinari, du nom de l’usine familiale qui le produit, fondée à Civitavecchia, en 1851. Cette liqueur est fabriquée à base de sureau et d’anis étoilé. Parmi vos souvenirs romains, celui-là a du goût.
- Mon conseil : chez vous, vous pouvez aussi vous en servir une larme dans le café pour faire un caffè corretto. Comme à Rome ? Humm… les Romains lui préfèrent la grappa !
8/ Des souvenirs de cinéma avec un chapeau
Alain Delon le portait si bien sur grand écran… Aujourd’hui, Borsalino est une marque déposée. Bien que fabriqué dans le Piémont, ce fameux chapeau a été adopté par les Romains. Si largement, d’ailleurs, qu’on peut le considérer aussi emblématique à Rome que le Stetson pour les cow-boys ! En hiver, il couvre de nombreuses têtes, dans les rues. Voilà un souvenir de Rome qui ne pèse pas lourd et ne prend pas de place. Vous trouverez de nombreuses chapelleries, à Rome. Plusieurs adresses portent l’enseigne Borsalino.
- Mon conseil : s’offrir un Borsalino classique, c’est perpétuer une histoire débutée le 4 avril 1857 ! Un chapeau avec lequel Giuseppe Borsalino a d’ailleurs remporté le « Grand Prix », à l’Exposition universelle de Paris, en 1900.
Super ! merci pour vos conseils, nous partons lundi et profitons
bisous
Rien d’intéressant à rapporter de Rome a part des chaussettes,
des statuettes du pape et de la bouffe,les même choses qu’en France à part des images plein la vue
vos idées sont géniales! Merci pour vos conseils très judicieux!