Les plaques des inondations en souvenir
Rome est habituée aux montées des eaux. Au cours des siècles, et sans rentrer dans les détails, la ville n’a pas été épargnée par les inondations. On en retrouve les traces grâce aux plaques des inondations, présentes çà et là dans les quartiers proches du Tibre. Vous pourrez en apercevoir un certain nombre à droite de la façade de l’église Santa Maria della Minerva. Si vous voulez prendre en photo la plus ancienne de toutes ces plaques commémoratives romaines, rendez vous sous l’Arco dei Banchi. Elle relie la Via Paola à la Via del Banco di Santo Spirito. Cette dernière se rejoint en empruntant le pont Saint-Ange pour rallier la rive en face du château éponyme. Sachez qu’elle a été réalisée en souvenir de la crue du 7 novembre 1227 ! À voir également, l’hydromètre placé sur la partie droite de l’église San Rocco all’Augusteo, via di Ripetta, qui fait face à l’Ara Pacis. Impressionnant.
Les madonnelle du centre historique et leurs détails
Ces petites madones, qui veillent sur la Ville éternelle, sont si nombreuses, peintes aux coins des rues, qu’elles ne passent pas inaperçues. Il faut juste lever les yeux pour ne pas les rater. Parmi les plus célèbres, je citerai la Madonna della Pietà, une peinture de la Vierge Marie. On peut la voir dans le Vicolo delle Bollette, à deux pas de la Fontaine de Trevi. Sinon, soyez attentifs via Sistina, via del Pellegrino, etc. Comme souvent à Rome, une légende perdure depuis le XVIIIème siècle, à propos de ces madonnelle. Ses détails ? Quand Napoléon Bonaparte entame sa première campagne d’Italie, en mars 1796, les petites madones auraient réagi à cette invasion. Il se dit que les yeux de plusieurs dizaines d’entre elles auraient cligné. Certaines auraient même pleuré… Assez pour que près de 30 de ces madonnelle soient décrétées miraculeuses.
Des lettres à lire un peu partout
Ces quatre lettres gravées dans le marbre ou le bronze, servaient aux Romains pour désigner leur État. SPQR pour Senatus Populus Que Romanus, en latin, ou « Le Sénat et le peuple romain », en français. On trouve SPQR écrit partout dans Rome, sur les fontaines, les frontons de bâtiments publics et même les bouches d’égoût. Depuis octobre 2016, « S.P.Q.R. histoire de l’ancienne Rome » est aussi le titre d’un livre passionnant de l’historienne anglaise, Mary Beard. Elle y donne de nombreux détails sur cette époque romaine passionnante. Et pour finir sur un trait d’humour, SPQR peut aussi signifier : « Sono Pazzi Questi Romani », « Ils sont fous ces Romains », l’expression préférée de nos amis les Gaulois dans Astérix et Obélix !