Rome suit le mouvement initié dans plusieurs grandes capitales. Ainsi, une nouvelle catégorie d’hébergement est désormais soumise à la taxe de séjour. Dans le texte officiel, elle porte l’appellation « location d’appartements privés à des fins touristiques ». Clairement, cette décision voulue par la ville de Rome touche directement Airbnb et consort.
Ainsi, les Romains qui louent à un touriste, un logement leur appartenant, doivent respecter la règle. À savoir, collecter la fameuse taxe de séjour auprès de leurs clients. Son montant s’élève à 3,50 € par personne et pour jour. Il s’applique uniquement sur les dix premiers jours du séjour.
Jusqu’à présent, les activités locatives de type Airbnb n’étaient pas touchées par cette règle que les touristes connaissent bien. Partout, la taxe est à régler sur place, en espèces ou par carte de crédit, en fin de séjour.
Une taxe de séjour aux montants doublés en 2017
L’introduction de cette nouvelle catégorie d’hébergement est la seule et importante nouveauté du dernier règlement approuvé, le 30 mars 2018. Ainsi, les montants de la taxe de séjour restent identiques. Rappelons qu’en 2017, ils avaient été carrément doublés. En effet, ils s’échelonnent toujours de 2 € pour les campings et hébergements de plein air jusqu’à 7 € pour les hôtels 5*.
Donc, à Rome, vous devez vous acquitter, par personne et par nuit, de : 3 € dans les hôtels 1* et 2*, 4 € dans les hôtels 3*, 6 € dans les hôtels 4* et 7 € dans les hôtels 5*, ainsi que de 4 € dans les locations de vacances, agritourismes et résidences touristiques hôtelières. La somme de 3,50 € concerne les B&B, gîtes, chambres d’hôtes et désormais Airbnb.
L’info « Airbnb » en +
Pour ceux qui veulent lire le texte officiel de cette décision, la taxe de séjour sur l’hébergement à des fins touristiques qui concerne désormais Airbnb : (articles 1, paragraphe 2, lettre c et 12-bis du Règlement de l’Administration régionale n. 8/2015 et ss.mm.ii.).