La 23ème édition du marathon de Rome s’est achevée sans surprise. Cette année, comme en 2010, 2013, 2014 et 2015, l’Éthiopie est arrivée en tête. Et cette fois-ci, tant chez les hommes que chez les femmes. Le coureur Shura Kitata Tola a remporté la course longue de 42,2 kilomètre en 2 heures-07 minutes-30 secondes, sa deuxième meilleure performance à Rome. Il devance ainsi les Kenyans Dominic Kipngetich Ruto, 3ème en 2016, qui a couru en 2 heures-09 minutes-10 secondes, et Benjamin Kipngetich Bitok, en 2 heures, 09 minutes, 14 secondes.
Chez les femmes, c’est Rahma Tusa Chota qui a été la plus rapide avec un temps de 2 heures-27 minutes-23 secondes. L’Éthiopienne réitère ainsi son exploit de 2016, améliorant même son temps de 1 minute-26 secondes en 2017. Elle devance ses deux compatriotes Shankutie Mestawot Tadesse, qui a couru en 2 heures-31 minutes-41 secondes, et Abéba Tekulu Gebremenskel, en 2 heures-32 minutes-08 secondes.
Les records du marathon de Rome restent invaincus
Malgré ces deux excellentes performances, l’édition 2017 n’a pas permis de détrôner les marathoniens les plus véloces de l’histoire du marathon de Rome : le Kényan Benjamin Kiptoo Koulum en 2 heures-07 minutes-17 secondes, en 2009, et la Russe Galina Bogomolova en 2 heures-22 minutes-53 secondes, en 2008.
Rappelons qu’en 2016, l’Éthiopie avait déjà placé trois de ses coureurs dans le Top 5 du marathon de Rome : Achamie Birhanu s’était classé 2ème en 2 heures-09 minutes-27 secondes, Mejersa Tujuba Beyu 4ème et Negewo Abebe 5ème. Une épreuve remportée par le Kényan Amos Kipruto en 2 heures-08 minutes-12 secondes.