Elles s’épanouissent là depuis 1950, les plus de 1 100 espèces de roses plantés après-guerre sur le site de l’ancien cimetière juif de Rome. Aux pieds de la colline de l’Aventin, la roseraie municipale de Rome est un bonheur pour l’odorat et un régal pour la vue. Car ces fleurs qui sentent si bons se laissent admirer dans un jardin à l’emplacement unique. De là, le panorama sur le Palatin et le Cirque Maximus est exceptionnel.
Sachez-le : cette balade vaut vraiment le coup d’œil. Vous découvrirez des espèces venues du monde entier, d’Europe, d’Afrique, de Nouvelle-Zélande, etc. Incroyable mais vrai, les espèces les plus anciennes remontent à… 40 millions d’années !
Le jardin où les roses s’exposent seulement pendant deux mois
Dans la roseraie, on découvre vraiment des roses de toutes les sortes. La plus originale avec des pétales verts s’appelle Rosa Chinensis Virdiflora. Et la plus incroyable, Rosa Foetida, sent… mauvais ! Vous pourrez même vous pâmer devant celles baptisées Damascène, venues de Paestum et Pompei. Certaines s’habillent même d’un rouge antique, considéré comme sacré par les Perses.
Bien entretenu, coloré et paisible, ce jardin est sans nul doute l’un des plus romantiques de Rome. Dommage, il n’ouvre jamais pour la Saint-Valentin, le 14 février. Comme la floraison des roses est éphémère, la roseraie municipale de Rome ne se visite que quelques semaines par an, à partir du 20 avril et jusqu’à mi-juin, environ. À bon entendeur…
L’info roses en + :
Chaque année, le troisième samedi de mai, le concours international de variétés de roses, baptisé » Premio Roma », est organisé dans la roseraie. Dommage : ce jour-là, elle est fermée au public. Premio Roma récompense les variétés de roses les plus inédites. Et ce, depuis 1933. Dans les années 50, il paraît même que la romancière britannique Agatha Christie aurait fait partie du jury, sous un autre nom, of course !